J'ai eu mon médecin du sport au téléphone hier. Paradoxalement, j'en ressors plutôt confus. Alors que j'étais plutôt conforté dans ma  décision par vos commentaires et encouragements, voilà ce qu'il m'a dit lorsque je lui ai expliqué ce que je ressentais et ce que je comptais faire :

"c'est de la gnognotte (sic !), de toutes façons il n'y a pas de risque que ça dégénère, donc tu peux continuer à courir normalement. Pas de problème pour le marathon ! Si jamais ça devenait vraiment gênant, on ferait une infiltration. Podologue ? Ostéopathe ? Ca sert à rien ces trucs-là , te prends pas la tête !"

Comprenez mon incrédulité ! Ce médecin a toute ma confiance, il m'a fait des diagnostics précis dans d'autres cas, m'a bien soigné, il court depuis 20 ans ( et  le marathon en 3h15). Et là , alors que j'avais l'impression d'être raisonnable, au lieu de me modérer, il me dit, pour résumé, que je flippe pour rien.

Résultat, je m'interroge sur la conduite à tenir. Je pense quand même que je vais faire cette coupure jusqu'au 17/01, et adapter mon programme d'entraînement en conséquence. Peut-être que je m'accorderai une petite séance ce week-end...

En tous cas ce matin, motivé, j'ai fait des pompes, des abdos, et du renforcement des cuisses. C'est toujours ça de pris !