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mardi, septembre 14 2004

Détail des allures d'Auray-Vannes

Mes courbatures passent doucement, je prévois donc une séance demain matin. J'avais envie de courir ce matin mais ce n'était pas possible pour des raisons pratiques. Le test sera donc demain pour voir comment réagit notamment mon moyen-fessier.

En attendant cette reprise, le graphe ci-dessous établit la comparaison entre les allures kilométriques des deux semi que j'ai courus à ce jour: les 20km de Paris et Auray-Vannes, respectivement 1h33'18" et 1h41'14".

allures comparées des 20km de Paris et d'Auray-Vannes

A Paris, j'étais parti trop vite et j'ai faibli tout le temps. Bien sûr, Auray-Vannes n'était pas couru dans une perspective de record et je n'étais pas préparé pour le courir à fond. Auray-Vannes était aussi nettement plus bosselé. La côte du 8ème kilo (Baden) puis les faux-plats constants du 11 au 14 expliquent en partie ma baisse d'allure. La côte du Vincin (18ème) m'a aussi suffisamment fatigué pour m'empêcher d'accélerer dans les derniers kilo (avec encore quelques faux-plats).

La saison prochaine, je pense que je m'attaquerai à mon record sur semi. J'essaierai de me rapprocher de 1h35.

Auray-Vannes: enseignements et conséquences

Les résultats officiels sont enfin disponibles sur le site : je suis classé 1743° sur 5055, 751° dans ma catégorie, mon temps scratch est de 1h42'09", temps réel 1h41'14". J'ai gagné une seconde ^_^ . Ma moyenne est donc de 12,5 km/h, soit une allure de 4'48" au km.

Au-delà de ces chiffres, voilà les enseignements que j'en tire :

  • tout d'abord, il faut partir DOUCEMENT. Je le sais mais je me suis encore fait avoir :-C
  • ensuite, 5' au km doit être une allure jouable pour le marathon, mais il vaudrait mieux que j'essaie de partir un peu en dedans pour éviter l'emballement
  • niveau matériel, je suis très content de ma banane, que j'avais prise avec moi pour la course: pas de frottements, ni de gêne. Je pourrai donc y stocker mes gels pour le marathon
  • en revanche, il faut que je m'achète de la crème anti-échauffements. Les cuisses notamment on souffert (je m'en aperçois seulement après-course mais sur marathon, ça m'aurait sans doute gêné). Je mettrai sans doute un cuissard d'ailleurs pour le marathon.
  • c'est toujours les mollets qui se contractent en premier chez moi. A surveiller, il faudrait que je les étire plus sans doute.

Voilà pour les enseignements. Je dois admettre aussi que cette course m'a bien sollicité physiquement O_o : les courbatures sont bien présentes: hier c'était les mollets, aujourd'hui surtout les quadriceps. Plus inquiétant, j'ai ressenti hier la même chose qu'après les 20km de Paris l'an dernier. Probablement la tendinite du moyen fessier qui se réveille un peu.

Je passe donc en mode de prévention active contre cette tendinite:

  • glaçage et massage à l'arnica tous les soirs
  • la semaine 8 du plan marathon, qui est une semaine de repos, va être allégée (reprise sans doute jeudi)
  • je me surveille et me tiens prêt à ajuster mes séances d'entraînement s'il le faut (moins de fractionné surtout).

Si les symptômes persistent, j'irai voir le médecin du sport. Bref, rien n'est joué pour la marathon de Vannes, affaire à suivre !