Samedi après-midi, dernière séance de ma semaine de récupération. Au programme, 1h15 de footing dont 10' un peu plus vite à 5' au km. Je me trouve dans le Limousin, pour une occasion de famille, et décide donc de partir courir en fin d'après-midi, après un repas pantagruélique et pas tout à fait adapté à la diététique d'un coureur (ha bon ? la viande rouge en grosse quantité c'est pas idéal ? Mais c'est tellement bon...).

Bref, je pars le ventre lourd et comme il fait encore un peu chaud, je me dirige vers la forêt pour pouvoir profiter d'un peu d'ombre. Je m'aperçois assez vite que la séance ne va pas se dérouler de manière aussi détendue que je ne l'espérais: ça commence par une descente, puis je remonte... La suite est évidente pour qui connaît la région: impossible de trouver 100m de plat !

Résultat, les sensations ne sont pas géniales. Je cours assez doucement, entre 5'45 et 6' au km sans doute. Les montées, parfois assez fortes et sur plusieurs centaines de mètres, me procurent de belles accélérations cardiaques, tant pis pour le travail en endurance fondamentale ! Je ressens toujours la tension en haut de la cuisse droite, bien que cette sensation s'estompe au-delà de 45 minutes de course.

Vu ce profil de séance, je renonce à mes dix minutes d'endurance active, et boucle la séance (sur la montée correspondant à mon départ en descente, c'est logique !) en 1h16'56" pour 12,8 km environ. Prochaine séance mardi, pour entamer les deux dernières semaines chargées de ma préparation.