Les fractionnés sur 300m, c'est excellent pour développer la VMA, puisqu'il s'agit de tenir l'allure pendant un temps qui devient assez significatif. Normalement, je les fais plutôt à une allure de 95% (voir cette séance par exemple). Mais là le plan que je suis actuellement prévoyait une séance de 2*(5*300m) à 100%.

Dur, dur, me disais-je en me partant m'échauffer dans la cité U, vers 7 h ce matin. Encore une séance pendant laquelle il ne va pas falloir s'endormir. Je démarre par une vingtaine de minutes de footing, quelques accélérations progressives, et me voilà sur le stade, motivé !

Comme d'habitude je pars trop vite et boucle mon premier tour (le stade mesure 300m) en 1'01" au lieu de 1'04" de temps visé. J'ai oublié de mentionner que je m'autorise à rester entre 100% et 95%, ce qui donne des temps de 1'04" à 1'07" environ. 1' de récup, je repars et prends cette fois le rythme que je vais tenir toute la séance: 1'04" pile ! En fait je vais courir chaque tour entre 1'03" et 1'05". Une bonne régularité donc, mon seul problème étant, c'est le principe de la séance, que le souffle est court.

J'essaie de ne pas forcer l'allure et de rester souple, toutefois le coeur monte bien. 185 en fin de tour sur les premières fractions. Les 3' de récup entre les séries de 5 ne sont pas de trop pour m'aider à redescendre. Sur l'avant-dernière et la dernière fraction, les pulsations touchent même 193, ma FCmax[1].

Je rentre donc, après 55'40" et 9,6 km, conscients d'avoir encore bouclé une séance intense. Je pense que ce travail de soutien VMA, comme la résistance de dimanche, me font du bien car mon coeur et mes jambes ont besoin de reprendre un peu de dynamique, je sens le décalage par rapport à la période qui a précédé ma coupure-vacances.

Notes

[1] telle que calculée par le Polar