Séance de travail à allure spécifique 10km ce matin. Il fait chaud, en dépit de l'heure matinale. On doit déjà être autour de 20° à 7h15 lorsque je sors de chez moi. Direction le stade où je commence mon échauffement. Tout de suite, je note un phénomène inhabituel: mon coeur est très rapidement monté à 140 et peine à redescendre alors que je suis à peine un peu au-dessus de 10 km/h. D'habitude en début de séance je suis à peine au-dessus de 130. La chaleur ?

Après une grosse vingtaine de minutes et quelques accélérations, je passe à la séance proprement dite. 4*800m à 90% VMA (3'06"), récup moitié du temps d'effort soir 1'30". Premier 800m, ça part pas mal, les jambes sont à l'aise, je relâche un petit peu trop sur la deuxième partie mais rien de grave: 3'10, le coeur à 183. Je commets l'erreur sur le deuxième 800m: départ trop rapide, le coeur s'emballe, atteint 190 pour un temps de 3'02". Moi qui voulais rester le plus proche de 185 pulsations possible !

Troisième fraction, je fais attention à ne pas aller trop vite, les jambes vont bien, le coeur atteint 190 en fin de course, pour un temps de 3'09". Pas mal, même si le coeur reste un peu haut. Dernière fraction, la fatigue est là : les jambes vont bien, c'est même surprenant, mais le coeur souffre, je ressens une sensation de type fringale, alors que ça ne m'arrive jamais dans ces séances matinales. En fait, je suis à 195 pulsations à la fin du 800m, bouclé quand même en 3'07".

Crevé, je récupère en trottinant. J'ai bien tenu mes allures mais le coeur a du mal à suivre. C'est là qu'on voit l'intérêt de ces séances car il faut habituer le coeur à tenir ce rythme. Côté jambes, je suis staisfait en revanche, pas de lourdeur, pas d'impression de forcer. Mais la séance laisse des traces: difficile de faire redescendre le coeur sous les 150 même en trottinant sur la récup.

Au total la sortie a duré 58'27" pour 10,7 km éprouvants, mais c'est du travail qui produira des effets positifs en compétition, j'en suis sûr.