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lundi, mars 5 2007

Trop dur pour les jambes

S4 - J1 : 30' footing puis 2 séries de 5*400m à 90%, récup 50" et 3' entre les séries

J'avais déjà blêmi en regardant sur le plan la séance qui m'attendait. Il faut dire qu'à cause d'un déplacement cette semaine, je suis obligé de concentrer mes séances en début de semaine, et d'inverser la séance VMA et la séance de footing long mais tranquille. Donc dès ce matin 6h30, séance de résistance. J'ai encore les jambes un peu lourdes de la sortie longue de samedi, ça s'annonce bien...

Je prends quand même la direction du Champ de Mars, où je sais pouvoir compter sur un parcours qui fait un tout petit peu moins de 400m (mais ça ira comme ça). Après un échauffement sérieux, je me lance dans la première série de 400m. Ouh que c'est dur, les jambes ont du mal à suivre et mes chronos filent imparablement vers le haut : 1'29", puis 1'30", 1'31", 1'32" sur la cinquième répétition. Le coeur n'explose pas (189 maxi) mais les jambes se durcissent, notamment derrière la cuisse, ce qui rappelle des souvenirs de blessure aux ischios.

Pendant les 3-4' de récup entre les séries, je décide de ne pas forcer. Pas mon genre de ne pas finir une séance prévue (voir le concept de bornitude). Mais là, je sens que les jambes ne suivent pas, et je ne veux pas me faire mal. Je me dis que j'ai déjà fait une partie de la séance, ce qui est très bon pour ma résistance, mais point trop n'en faut. A titre de compromis, j'effectue une dernière fraction de 400m, après la récup, mais le coeur n'y est plus, et les jambes non plus.

Je termine donc la séance en footing, en essayant de récupérer. 10,3 km de sortie en 57'49", et je suis bien fatigué. Vivement une séance de pur footing !

Toujours face au vent

S3 - J3 : 1h footing, 20' allure marathon, 15' footing, 10' allure semi, 20' footing

La séance longue du week-end s'allonge progressivement. Je décide en ce samedi matin d'emprunter la coulée verte pour cette sortie. Il fait doux, il y a des éclaircies mais il y a du vent, parfois fort. Je l'ai le plus souvent face à moi à l'aller, et je vais avoir le plaisir de constater que je l'ai aussi de face au retour. Etrange non ? Une sorte de loi de Murphy ?

La séance démarre par du footing, j'ai de bonnes jambes car je suis un peu plus rapide que d'habitude, 37'27" en haut de la côte de Fontenay, 49'50" en face du parc de Sceaux. C'est 3 à 4' d'avance sur mes temps habituels. Pour éviter les grosses côtes pendant mon travail d'allure, je démarre mes 20' à allure marathon après 55' de footing. J'arrive dans Antony et décide d'innover en suivant le parcours du GR (je sais pas son numéro). Cela m'entraîne dans un joli parc, sur des sentiers assez boueux malheureusement. Pas facile de tenir l'allure (vers les 12 km/h et un peu plus). Je fais demi-tour après environ 1h05 de course et termine ainsi ma première partie d'allure en ayant parcouru 4,1 km, pour une moyenne de 177 pulsations. C'est pas mal, même si je suis toujours un peu haut au niveau cardiaque.

A partir de là je passe en footing dans la partie la plus vallonée du circuit. Les deux côtes de Sceaux et de Fontenay me cassent bien les pattes, j'ai l'impression de me traîner. C'est le coup de mou... Et toujours ce vent de face ! Après environ 20' à ce rythme, je retrouve un parcours sans trop d'accidents de relief et me voilà parti pour 10' à allure semi. J'arrive à me remotiver et à pousser sur les jambes mais heureusement que le dernier tiers est en descente, ça me permet de tenir le rythme. Car la fatigue se fait sentir. Je boucle ces 10' avec 2,2 km parcourus et 182 pulsations de moyenne.

Chose étrange, je vais terminer par 20' de footing plutôt dynamiques. Je garde une bonne foulée, sans m'écraser comme je fais habituellement en situation de fatigue. Certes, le coeur a du mal à redescendre sous les 170 mais je reste entre 10,5 et 11 km/h ce qui est plutôt rapide pour une fin de séance longue. Ca remonte le moral ! Au total, la séance aura duré 2h07'34" pour 22,7 km. Après trois semaines de plan marathon, je sens la fatigue pointer son nez (dans les jambes surtout). Les petites douleurs apparaissent ici et là, je suis dans la zone où je progresse mais où je dois surveiller la blessure !