En ce moment, je pourrais courir tous les jours. Mon emploi du temps me le permet, j'en éprouve l'envie tous les matins. Mais je ne le fais pas.

Pourquoi ? Par peur du surentraînement.

En fait, comme je l'explique dans l'article sur l'avant-blog, j'ai souffert du syndrome de l'esuie-glace, dit aussi syndrome du tenseur du fascia lata, TFL pour les intimes. C'est arrivé en janvier, au moment où je venais brusquement de me lancer dans l'entraînement. Cause probable: l'accroissement rapide du rythme d'entraînement, que j'appelle surentraînement.

Le TFL est en fait un tendon sur la face externe du genou. Le syndrome tient son nom du fait que l'inflammation se déclare quand ce tendon, un peu échauffé par une cause quelconque, frotte et fait l'essuie-glace sur le fémur.

C'est troublant parce que ça ne se déclare qu'après un certaine durée de course (moi c'était 1h au début, puis 45' quand c'est devenu critique). Le lendemain ça bloque le genou quand on descend les escaliers mais � part ça, rien ! Et en plus, ça ne se déclare ou n'est gênant que pour le running ou le vélo: j'ai fait du ski fin janvier, je venais d'arrêter de courir, et pas de problème !

Après beaucoup de kiné, des anti-inflammatoires, de la méso et autres, cet épisode me laisse des traces puisque je me surveille énormément: j'analyse en permanence, et surtout quand je cours, toute sensation dans le genou, ce qui me cause des frayeurs de temps en temps. Je bois énormément, ce qui n'est pas plus mal. Et je m'oblige � ne pas courir deux jours de suite, par sécurité.

Je ne suis pas sûr que cela ait une quelconque efficacité mais pour l'instant ça tient. Je croise les doigts !

Pour en savoir plus, quelques liens sur le syndrome de l'essuie-glace: