Une petite anecdote, basée sur ma séance de samedi. Voulant être sûr que j'effectuais bien ma légère accélérération à ma vitesse dite "marathon", je me dirige vers le stade pour y passer les 10 minutes prévues à cette allure.

Nous sommes trois sur le stade, c'est raisonnable. En raison de ma tendinite à droite, je me dis qu'il est préférable de tourner dans le sens des aiguilles d'une montre, pour la garder à l'intérieur et mettre moins de pression de ce côté. Je n'ai pas fini mon premier tour que je croise un type d'une quarantaine d'années, visiblement en pleine séance "soutien de VMA", et franchement qui a l'air plutôt pêchu. Voilà nos échanges, à chaque fois que nous nous croisons :

Tour 1: Lui: "hé t'es pas dans le bon sens là !". Moi: "..."

Tour 2: Lui: "Pff... (hochement de tête réprobateur)". Moi: "désolé mais je ménage ma tendinite" (et on est que trois  sur le stade,, on est loin de se gêner !)

Tour 3: Lui: "si tu as une tendinite, tu ferais mieux d'aller courir sur du goudron, pas sur le stade". Moi : "..."

Après ça, tout était dit, je suis resté à contre-sens, puis j'ai quitté le stade, amusé. Je me demandais en quoi le fait de tourner dans l'autre sens pouvait être si gênant. Ca m'a fait réfléchir sur la grande fraternité des coureurs, la solidarité. Heureusement, je pense qu'il s'agissait d'un cas isolé. En course, j'ai pu constater que les gens sont beaucoup plus chaleureux.