Quelques jours avant la course, l'esprit commence à vagabonder. Je revois le parcours, qui semble être le même que l'an dernier, avec la côte de la mairie à gravir deux fois. Je me souviens de mes difficultés en début de parcours, où je m'étais laissé enfermer et où j'avais passé près de 2 km avant de pouvoir courir à mon rythme, et puis bien sûr l'arrivée sur le stade, avec cette petite montée de 5m qui la précède et qui peut couper les jambes avant le sprint final.

Bref, je me joue déjà la course ! Et évidemment, il y a le chrono. Mon objectif, je le rappelle, est de gagner 1' par rapport à l'an dernier, soit 44'30". Pour cela, je vais essayer d'être régulier autour de 4'20" au km, auquel j'ajoute 2 fois 30" perdues dans la côte de la mairie. Un rapide calcul, ça donne 44'20". Evidemment, si je constate que je tiens la super forme, je ne me priverai pas sur la fin (notamment la dernière descente) mais j'y crois assez peu.

Voilà donc mon plan de course. Evidemment, par rapport à l'éminent Driou que je devrais retrouver et qui fera la course, relâché, pour viser un 37-38', je serai loin derrière. Mais comme je l'explique souvent autour de moi, c'est pas le classement qui m'intéresse, c'est ma progression personnelle. C'est ça l'intérêt du chrono dans un sport comme la course à pied !