S3 - J2: 30' footing puis 10*200m VMA récup temps d'effort

Ce n'est pas en descendant de la muraille de Chine qu'a été forgé le concept de bornitude mais en arrivant dans le hall de mon immeuble ce matin à 6h30 et en découvrant qu'il pleut des cordes. Là, je l'avoue, ma motivation a vacillé un instant. Une image subliminale (mon lit) s'est glissée dans mon esprit pour essayer de me convaincre de renoncer. Mais je suis sorti quand même ! Immédiatement trempé, j'ai pu constater que la pluie était accompagnée d'un fort vent, glacé lui aussi bien sûr.

Dans ces conditions il faut une certaine bornitude pour courir. J'en avais ce matin, en me dirigeant vers le Champ de Mars. Celui-ci est évidemment détrempé, les sentiers inondés de flaques. J'ai donc passé quelques minutes à rechercher un bout de trottoir de 200m environ dans les rues adjacentes. J'ai finalement opté pour une portion de rue le long de l'Ecole Militaire.

La pluie a cessé à peu près quand je termine mon échauffement et que je me lance dans les fractions de 200m. Difficile de savoir si je suis dans un bon rythme ou pas car je ne maitrise pas la distance mais j'essaie d'être régulier. Chaque répétition est entre 43 et 45". Sachant que j'ai le vent de face sur les répétitions paires, et dans le dos pour les autres. Je souffre, le coeur atteint un maximum de 194 mais je réussis à maintenir à peu près le rythme. C'est aussi ça la bornitude, je ne vais pas faire la séance à moitié alors que j'ai dû affronter les éléments ! C'est surtout la respiration qui est moyenne, je suis limite point de côté.

Le retour est un peu poussif, toujours du mal à récupérer, mais je boucle la séance, trempé mais content, en 57'32" pour 9,7 km.