Pour une fois, j'ai pu admirer non pas le lever mais le coucher du soleil sur la cité universitaire lors de la séance courue vendredi soir. Ca fait bizarre de voir le ciel rougir de l'autre côté (oui, le soleil se couche exactement de l'autre côté par rapport à celui où il se lève !), et le disque de lumière disparaître entre les arbres.

J'admirais cette très belle lumière en tournant pendant les quarante premières minutes, tranquillement, dans la cité U. 3 tours en 10'39", 11'12" (petite pause technique) et 10'46", soit une allure proche de 5'40", en maintenant la fréquence cardiaque sous les 150.

La suite de la séance était plus costaud: 20' à 80% VMA, 10' récup, 15' à 85%. J'ai décidé de la courir dans la cité U. Le faire au stade ? Les fractions sont longues, je risquais de bien m'ennuyer et d'avoir le tournis. En outre, le risque que le stade ferme au milieu de la séance était très grand.

Je décide donc de faire mon fractionné dans la cité U, malgré les dénivelés peu propices à la régularité. Les vingt premières minutes, à 80%, se déroulent pas mal. Je tourne en 8'25"-8'30", ce qui donne une allure moyenne de 4'30". Le coeur monte un peu haut dans les montées (185), mais ça reste acceptable.

Le quart d'heure à 85% sera, lui, beaucoup plus dur. e vise 4'10" au km mais impossible d'être régulier, et les montées me font limite exploser. Je boucle un tour en 8'04" (soit 4'17" au km) mais je sens que je lâche sur la fin, mes jambes sont lourdes, un point de côté qui démarre, le coeur monte à 193, pas génial en somme ! Je suis bien cassé pour la récup, les muscles tendus.

La séance se termine en 1h40'50" pour 18,1 km. A une semaine de mon semi-marathon objectif, mon sentiment sur cette dernière séance costaud est mitigé: la confiance en moi est limitée, je m'attends à une course où je vais souffrir !